les logiciels sont des logiciels utilisés par les astronomes dans les activités reliés à l'astronomie.

L'astronome amateur, aussi bien que les professionnels, se voit obligé d'utiliser l'informatique lorsqu'il atteint un certain niveau de pratique. En effet, avec l'apparition des montures automatisées et des caméras d'astronomie à capteurs CCD, l'informatique est devenu un outil aussi important que l'instrument d'observation lui-même.

Les principales catégories de logiciels d'astronomie sont :

 

 

Sommaire

 

 1Logiciel de cartographie céleste et de planétarium virtuel

 

   1.1 Fonctions principales

        1.1.1Fonctions de bases

        1.1.2Fonctions secondaires

        1.1.3Fonctions évoluées

  1.2Problèmes majeur de logiciels de cartographie céleste et de planétarium virtuel

       1.2.1Le système solaire

       1.2.2Le ciel profond

       1.2.3Problémes particuliers et conseils de bases

 

 2Logiciels de traitement d'images astronomiques.

Fonctions de base

  • Paramétrage du lieu, de la date et de l'heure de l'observation

  • Affichage des constellations

  • Recherche d'un astre dans un catalogue et affichage à l'écran

  • Affichage des astres en fonction de leur magnitude

  • Affichage des astres à une date déterminée

  • Affichage des données liées à ces astres

  • Impression d'une carte céleste affichée à l'écran

  • Fonction d'agrandissement/réduction du champ affiché à l'écran

  • Représentation du mouvement des astres sur la sphère céleste avec fonctions d'accélération ou de ralentissement du temps

1.1 Fonctions Principales

    Les fonctionnalités offertes par un logiciel de cartographie céleste et planétarium virtuel varient selon que le logiciel soit à usage basique ou semi-professionnel. L'étendue de ces fonctions dépend aussi des bases de données (catalogues astronomiques) qui sont intégrées ou que l'on peut y ajouter par téléchargement

 

     . Les instruments haut de gamme sont souvent livrés avec un tel logiciel.

 

 

    Nota: Certaines fonctions présentées ci-dessous peuvent ne pas être disponibles dans les programmes les moins développés.

Fonctions Secondaires

  • Vision nocturne de l'écran (rouge sur fond noir, diurne = blanc sur fond noir)

  • Paramétrage de l'affichage (couleur des astres, taille et type de police, etc.)

  • Recherche des astres observables à un moment donné

  • La même recherche avec une magnitude limite

  • Recherche en fonction du type d'astre

  • Affichage d'une image FITS d'un astre

  • Affichage de la carte céleste depuis un lieu d'observation non terrestre

 

Fonctions évoluées

  • Pointage de l'instrument vers l'astre

  • Affichage de la taille d'un champ photographique

  • Pilotage d'une caméra CCD

  • Pilotage d'une coupole

  • Pilotage à distance par Internet

 

Ces trois dernières fonctionnalités nécessitent des logiciels supplémentaires, souvent du même éditeur, qui s'intègrent au logiciel de cartographie céleste et évitent bien des soucis à l'astronome amateur.

 

  Problèmes majeur de logiciels de cartographie céleste et de planétarium virtuel

 

L'Univers, comme chacun sait, est formé d'une multitude d'astres aux caractéristiques très variées. Le problème de la représentation de         certains d'entre eux est lié à leur vitesse de déplacement angulaire sur le ciel : les "errants" (les planètes et leurs satellites, puis les astéroïdes   et les satellites artificiels) par opposition aux "fixes" (les étoiles, puis les objets hors du système solaire).

 Le calcul de la position des satellites artificiels nécessite des données récentes (TLEs) qui peuvent être téléchargées sur Internet. Certains   logiciels, comme Seesat5, sont spécialisés dans le calcul de la position des satellites en orbite terrestre

Le système solaire

 

 Les astres du système solaire ont un mouvement tel qu'ils ne peuvent être représentés sur les atlas célestes .

 Les données informatiques n'étant pas figées comme sur le papier, il est possible de modifier en quasi permanence leurs positions. Grâce à  l'informatique, les théories analytiques planétaires servant à calculer les éphémérides sont utilisées pour positionner les planètes et leurs   satellites sur la voûte céleste; pour les astéroïdes on utilise une méthode de calcul du mouvement elliptique où l'on remplace les variables par   leurs valeurs publiées par l'IMCCE ou le MPC.

 Le second problème est que leur taille leur permet d'occulter les astres devant lesquels ils passent : il faut donc pouvoir ajuster l'affichage en   conséquence. Il faut tenir compte de la taille des astres concernés et commencer par afficher les plus lointains puis les proches afin d'avoir   l'effet de superposition réellement observé.

 Le troisième problème vient de la rotation de ces astres sur leur orbite : il faut afficher l'astre tel qu'on le voit. Or, pour beaucoup d'entre eux   (tous les astéroïdes notamment) aucune cartographie n'est disponible. Il est donc impossible d'avoir une représentation réelle à petit champ de   ces astres. Par ailleurs, la majorité des logiciels de cartographie céleste et de planétarium virtuel n'affichent qu'une esquisse des systèmes   planétaires.

 

 Exemple : la Lune se déplace de 15 degrés sur la voûte céleste en une heure, soit 0,25 degré (15 minutes d'arc) par minute, c'est-à-dire la   moitié de son diamètre apparent. Elle est représentée sans tenir compte du mouvement de libration.

Le ciel profond

 

 Le premier problème a été évoqué ci-dessus (les occultations).

 Le second problème vient de la représentation des astres eux-mêmes. Chaque type d'astres a un symbole défini particulier (disque pour     une étoilecercle pour une étoile variable,ellipse  pour une galaxie...) dont la taille varient en fonction de la magnitude (plus l'objet est lumineux   plus le symbole est grand) ou de la taille (les objets du ciel profond - nébuleuse, amas, galaxies - sont représentés en fonction de leur taille   (une taille minimale est souvent affichée par défaut).

 Certaines zones du ciel ont une densité en astres qui fait que l'on est obligé de superposer ces symboles pour figurer les astres qu'ils   représentent. Par exemple, en zoomant sur une carte, une galaxie laisse apparaître les astres qui la forment, une étoile multiple se détaille en   ses composantes. Dans la majorité des cas, les astres n'auront pas une représentation en rapport avec leur taille mais uniquement leur   magnitude (seul l'affichage des images FITS permet cet affichage). Il faut donc pouvoir afficher l'objet en fonction des paramètres d'affichage.   Ce problème est à la base des suivants.

 Le troisième problème vient du fait que les objets hors du système solaire possèdent un mouvement propre sur la voûte céleste. Celui-ci est   important pour certaines étoiles (maximum : 10 secondes d'arc par an pour l'étoile de Barnard). Peu de logiciels tiennent compte des   mouvements propres car cela nécessite un volume de calcul important et ralentit énormément le programme.

 

 Le quatrième problème vient des étoiles multiples. Une étoile multiple est semblable à un système planétaire. Il faut donc calculer la position   de chacune des composantes afin de simuler le ciel à l'instant voulu.

 

 

 

Problèmes particuliers et conseils de base

 

Le ciel profond

 Le premier problème vient du logiciel lui-même. On peut télécharger ou acheter un logiciel de cartographie céleste pour apprendre à se   repérer sur le ciel, mais il vaut mieux envisager un achat que si l'on veut acquérir un instrument. Il faut faire attention à ce que la puissance   du logiciel utilisé corresponde à l'usage envisagé. De plus, le prix d'un logiciel est souvent trompeur : à prix égal vous aurez plus de fonctions   dans le prix avec moins de données et le contraire dans le second. Il faut également voir si le logiciel peut évoluer (ajout de catalogues   par téléchargement). Dans tous les cas avant d'acheter un logiciel interrogez le vendeur sur les possibilités du logiciel et ayez une idée précise   de ce que vous voulez observer.

 Le second problème vient des catalogues astronomiques : il faut avoir les dernières versions de ceux-ci pour avoir des données à jour. Ne pas   hésiter à télécharger tous les ans les bases de données des comètes et des astéroïdes (les éléments orbitaux changent avec cette périodicité). Si   votre logiciel permet l'ajout de catalogues ne pas hésiter à les graver, de même que tout téléchargement de données, sur DVD ou un support   externe (disque dur ou autre) afin d'avoir une copie de sauvegarde.

 Le troisième problème est lié à l'évolution de l'astronomie elle-même : on peut avoir un astre brillant sur une image et ne pas le trouver ou   d'avoir une valeur différente dans son logiciel (il s'agit le plus souvent d'une nova, d'une supernova ou d'un astéroïde). Il est important dans ce   cas de vérifier ces données sur les sites appropriés CDS notamment ou de s'abonner à des listes de diffusion sur le sujet vous intéressant. Vous   ne pouvez pas prétendre avoir découvert un nouvel objet si vous utilisez un logiciel limité en magnitude ou si vous ne vérifiez pas que celui-ci a   déjà été repéré.